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Morphologie et Gain Musculaire, une histoire de génétique

La génétique joue un rôle important dans la pratique de la musculation. 

Toutefois il existe un concept de "morphotypes", uniquement utilisé en musculation. Les morphotypes permettraient de classer les individus en fonction de leurs caractéristiques physiques qui seraient d’origine génétique et desquelles découleraient des capacités plus ou moins grandes à devenir musclé ou à ne pas avoir trop de graisse corporelle. On entend souvent parler des différents morphotypes qui existent entre les individus et qui changeraient  tout ! Mythe ou réalité ?

Un peu d'histoire...

In the 1940s, a psychologist by the name of William Sheldon tried to classify people according to three basic morphotypes that we now find everywhere in the literature devoted to bodybuilding and that would be essential in determining our abilities and difficulties. A typing that he determined according to the simple observation of photos... Nothing very scientific in short!

Il existerait ainsi trois morphotypes  :

L'ectomorphe

An individual has a fine bone structure, narrow shoulders and pelvis, he is rather long and would have a "fast" metabolism. He has difficulty gaining muscle and weight, but on the other hand has an easy time losing fat. It would be of nervous temperament.

L'endomorphe

The individual has a thin bone structure, wide hips and narrow shoulders. They gain weight and fat easily. His temperament would be rather slow.

Le mésomorphe

The individual has a thick bone structure and broad shoulders. Naturally muscular, he is considered the perfect individual for bodybuilding with the perfect morpho-anatomy, that is to say, bony levers and optimized muscle lengths, who therefore has facilities to lose muscle, but also to lose fat. Clearly, the gifted individual par excellence.

Les endomorphes auraient un potentiel « moyen » pour la musculation, les mésomorphes seraient naturellement très doués et les ectomorphes seraient naturellement mauvais. Malheureusement, ces classifications ne sont que des extrêmes et non ce qui existe véritablement dans la nature.

De manière plus concrète, nous sommes tous un mélange de ces trois morphotypes en fonction de nos antécédents sportifs, alimentaires, de notre éducation, de notre vécu…

Se dire ectomorphe pour tenter de justifier ses difficultés à prendre du muscle et à grossir ne tient donc pas debout. Aucun pratiquant de musculation sans dopage, sauf exception, ne prend du muscle facilement. C’est d’ailleurs ce qui fait toute la beauté de cette pratique. Il faut mériter ses progrès

La réalité donc, c’est que rien n’est vraiment relié. Nous pouvons avoir des facilités à faire grossir un muscle en particulier tout comme des difficultés sur un autre. Nous pouvons avoir un tempérament nerveux et prendre de la graisse “facilement”, car nous avons eu des antécédents graisseux, c’est-à-dire que nous avons été bien plus gras à une époque. 

Quelle que soit votre constitution et votre profil actuel, il y a toujours une possibilité de changement, une marge de progression. Il est vrai que certaines personnes sont génétiquement prédisposées à faire plus de muscle que d’autres, mais cela n’a rien à voir avec la largeur initiale de votre taille ou de vos épaules. De plus, en ce qui concerne la capacité à stocker des graisses corporelles, toutes les études montrent que celle-ci est beaucoup plus influencée par… L’alimentation que par les gènes.

Odoo • Text and Image

L'alimentation influence les gènes

Dans une récente étude qui a porté sur plus de 36 000 adultes de différentes origines avec un recul d’environ 25 ans, une équipe internationale de chercheurs a montré que l’association entre les gènes de l’obésité et le risque d’obésité n’était pas toujours vrai : il dépend de l’alimentation des individus.

Ainsi, parmi les personnes qui ont un gène de l’obésité, seuls ceux qui ont une alimentation riche en graisses, et en particulier en graisses saturées, deviennent obèses. Autrement dit : l’alimentation influence les gènes.

This aspect of things is still not well known and we like to say that obesity is genetic. However, this research confirms dozens of other older studies. In 2012, Harvard researchers showed that the more sodas we consume, the more the obesity genes are activated and contribute to overweight. A daily consumption of sodas would multiply the risk of obesity by 5.

Physical activity also seems to influence these genes: one hour of daily walking reduces the genetic influence of obesity by 50%. Conversely, being sedentary and watching television 4 hours a day increases this influence by 50%.

Thus, even a person who has been thin throughout his or her childhood can become obese. The mechanism identified by the researchers is the following: at the beginning, by eating regularly "junk foods", our body weight does not change. With time, this diet modifies the intestinal bacterial flora: bacteria belonging to the firmicutes family proliferate abnormally. These bacteria are responsible for the absorption of calories from food by our body: our body starts to absorb more and more calories even if we don't eat more, so we start to gain weight. Once the bacterial flora of firmicutes is well established, weight gain (and especially fat gain) accelerates and if the diet is not changed, can lead to significant overweight or obesity. Diet is therefore the most important parameter, far ahead of genetics.

In conclusion, morphotypes do not exist.


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Source : https://www.julienvenesson.fr


 

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